Image par Erik Karits de Pixabay.
Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) des Monts du Pilat travaille depuis plusieurs années sur un programme régional de prévention des piqûres de tiques financé par l’Agence Régionale de Santé Auvergne Rhône-Alpes.
Les tiques sont responsables de la transmission à l’homme de maladies, en particulier la maladie de Lyme qui peut engendrer des complications graves si elle n’est pas traitée. Les zones boisées, les herbes hautes des prairies et chemins, les parcs et jardins y compris au cœur des villes sont susceptibles d’accueillir des tiques. Il est donc important de sensibiliser tous les promeneurs et les professionnels sur les gestes de prévention à adopter tout en encourageant les promenades dans la nature.
Une récente étude de Santé publique France a mis en évidence de nombreux cas d’encéphalites à tique en Auvergne Rhône-Alpes : 27 des 71 cas recensés en France entre mai 2021 et mai 2023.
Une maladie trop présente en Auvergne Rhône-Alpes
L’encéphalite à tique peut atteindre le système nerveux (cerveau et moelle épinière) et entraîner des complications graves (coma, décès). Elle se transmet principalement à l’homme par morsure de tique. Les personnes les plus exposées à ces deux maladies sont les professionnels travaillant dans la nature (gardes-forestiers, paysagistes, etc.), les agriculteurs et les amateurs d’activités en plein air : promeneurs, campeurs, chasseurs, etc.
Si la Haute-Savoie est le département qui compte le plus de cas sur cette période (14), d’autres secteurs, notamment les massifs forestiers, sont considérés à risque : le Livradois-Forez, la Vallée du Trièves, les Monts du Pilat, l’Ardèche.
