Accusée de barbarie et jugée pour un acte qualifié de monstrueux, Marianne purge sa peine.
Depuis sa cellule elle revit devant nous les moments clés de son procès.
Surgissent alors de son esprit les voix de la présidente, de l’avocate et du procureur.
Marianne, qui au début du procès n’est pas en mesure de répondre aux questions posées par la cour ni d’expliquer son acte, fera émerger durant celui-ci des souvenirs refoulés.
Ses souvenirs, son vagabondage mental, ses cauchemars et ses fantasmes prennent vie sur scène dans un deuxième espace et son double apparaît.
Quel acte Marianne a-t-elle commis et pourquoi ?
Quel serait notre verdict si nous étions jurés dans ce tribunal ?
Comme dans un polar, nous avançons dans l’histoire, chacun mène l’enquête et l’affaire se résout progressivement. A partir de deux faits divers réels, Sophie Lannefranque écrit une fable terrible qui nous permet, une fois la stupeur passée, de réfléchir aux rapports hommes femmes, à l’éducation sexuelle et affective, à l’héritage du patriarcat.
Un texte de Sophie Lannefranque | mise en scène : Christophe Noël, collaboration artistique : Raphaël Fernandez | avec Blandine Laurain et Chloé Martiniani | création sonore : Grégoire Béranger, Sébastien Duféal | plasticienne : Judith Dubois | Perruquier : Pascal Jehan | création lumière : Yan Arnaud.